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Actualité

Le journal « La Provence » dans nos locaux

À l’occasion de la venue de « La Provence » dans les locaux d’Inersio, Raynaut Escorbiac a répondu aux questions de Geneviève Van Lede. Les sujets abordés : les activités d’Inersio, son avenir et la future nomination de Raynaut Escorbiac à la tête de la délégation provençale des Forces Françaises de l’Industrie. Article paru le dimanche 12 septembre 2021, à lire ci-dessous.

Article dans La Tribune

Le journal de « La Tribune » sort un article ce mercredi 22 septembre 2021 mettant en valeur le combat des Forces Françaises de l’Industrie, le club d’entrepreneurs qui aide, soutient et investit dans la réindustrialisation de la France. Raynaut Escorbiac, membre de ce club, répond aux questions de Laurence Bottero.

Créées en 2019, les Forces françaises de l’industrie se veut un club d’entrepreneurs militant, dans le bon sens du terme, du Made in France et d’une industrie considérée, soutenue, encouragée, défendue. Et qui n’oublie pas ses terroirs. La création d’un club en Provence vise cette perspective : faire émerger des synergies entre industriels, financer – via un fonds dédié – et accélérer les entreprises qui en ont besoin. Avec comme objectif de faire de la France et des territoires une PME nation, au même titre que l’on défend d’idée de startup nation.

La réindustrialisation de la France est un enjeu stratégique. Le constat est partagé, mais il aura fallu une pandémie pour qu’il amène à une prise de conscience globale. La désindustrialisation, que les politiques – et France Relance y répond pour partie – tentent de rattraper, est la préoccupation depuis longtemps des industriels, qui ont alerté souvent dans le silence. En 2019, Gilles Attaf, venu de l’industrie textile, Laurent Moisson spécialiste des NTIC et de l’accompagnement des entreprises sur ce sujet et Emmanuel Deleau, professionnel du digital donnent naissance aux Forces Françaises de l’Industrie. Un club d’entrepreneurs pour les entrepreneurs disent-ils, parce que le temps de la reconquête est venu et que, comme on le sait, l’union fait la force. Et l’industrie en a bien besoin.

Renforcer le Made In France

« Il y a l’industrie mais aussi le savoir-faire, les terroirs, des histoires… C’est tout cela qui fait notre culture », souligne Raynaut Escorbiac, dirigeant de Inersio, basée à Aix-en-Provence et pilote, avec Philippe Espenet, des Forces françaises de l’industrie en Provence, un essaimage tout récent qui s’inscrit dans cette volonté de défendre et promouvoir l’industrie dans les territoires. « Les Forces françaises de l’industrie  rassemblent  des  personnes  qui  se rassemblent et veulent œuvrer pour le terrain et avec le bon sens ».

Avec les autres acteurs représentatifs de l’industrie et déjà présents, comme les unions patronales, syndicales ou autres, il s’agit évidemment de jouer la carte de la complémentarité et de la pluralité. « Un écosystème est fait de diversité. Nous sommes agiles, pas financés, apolitiques », énumère Raynaut Escorbiac.

Apolitiques mais pas éloignées de  la  chose  politique  pour  autant.  Le  rendez-vous  électoral qui se dessine est l’occasion toute trouvée d’appuyer  encore  davantage  sur  la  chose industrielle et sur la nécessité du Made in France. « Nous allons accueillir tous les candidats à la Présidentielle qui nous solliciterons, avec l’idée de les rendre signataires d’une Charte où seront répertoriées certaines mesures que nous souhaitons en faveur de l’industrialisation », indique Raynaut Escorbiac. Comme par exemple intégrer dans les appels d’offres publiques, une prime kilométrique, qui favoriserait le potentiel prestataire local, celui situé à quelques kilomètres et pas au bout du monde. « Cela n’exclut pas la dimension européenne de l’appel d’offre et tout le monde s’y retrouve ».

Industrie – artisanat : même combat, même stratégie

France Relance, avec ses enveloppes en monnaie sonnante et trébuchante, aide-t-elle suffisamment la réindustrialisation de la France et de ses régions ? « France Relance suscite la réindustrialisation en finançant des projets », dit Raynaut Escorbiac qui défend aussi le principe des Forces françaises de l’industrie d’être capables de mettre rapidement les industriels en contact les uns avec les autres lorsque des projets communs ou complémentaires semblent se dessiner.

Mais Raynaut Escorbiac de souligner aussi qu’il reste beaucoup à faire, pour résoudre par exemple des non-sens comme raconte cette entreprise spécialisée dans la chaussure qui explique qu’il est plus facile – et plus rapide – d’aller produire à Porto qu’à Rodez.

« Nous déplorons que depuis 30 ans, les métiers artisanaux comme les métiers industriels aient été abîmés. Sauf que les métiers artisanaux ont su revaloriser leur savoir-faire. Nous devons réussir à faire de même avec les métiers de l’industrie. Cela doit passer par la modernisation de l’outil de production, par en parler et ensuite par distiller cela dans les écoles. Il faut montrer l’industrie ainsi, telle qu’elle est, pas à travers un vieux film sur YouTube », défend par ailleurs celui qui via Inersio, sa PME, réalise des visites immersives des usines tricolores. «Le film institutionnel ne concentre que 20 secondes d’attention alors qu’avec une visite immersive, l’attention est captée pendant plus de 4 minutes. Pour intéresser les jeunes, c’est le format TikTok qui convient».

Créer une PME nation

Au-delà de la seule volonté de réunir les industriels de bonne volonté entre eux, les Forces françaises de l’industrie défend surtout l’idée d’une France qui serait tout autant une PME nation que ce qu’elle revendique vouloir être une startup nation. Car les deux ne sont pas incompatibles. Même, cela relève d’une suite logique. C’est le sens de la création d’un accélérateur dédiée aux PME du Made in France, dupliquant le modèle des accélérateurs de startup, où il est apporté l’opportunité d’investir dans les technologies et les compétences. Un accélérateur qui a toute sa place en régions et en Provence particulièrement. Le territoire qui pourra aussi bénéficier du French Touch Found, le véhicule d’investissement créé pour apporter le soutien financier qui va bien, qui aide les PME en difficulté passagère, les prometteuses, les innovantes. Car l’enjeu est celui de la compétitivité. Et du temps.

« Lorsqu’on perd un savoir-faire, un outil de production, il est très difficile de le remettre en place. Il ne faut pas que nos compétences partent ailleurs ».

Article rédigé par Laurence Bottero, le 22 septembre 2021.

Pour retrouver l’article ou visiter le site de l’auteur, suivez ce lien : https://region-sud.latribune.fr/economie/2021-09-22/lorsque-on-perd-un-savoir-faire-industriel-on-le-perd-pour-longtemps-forces-francaises-de-l-industrie-892891.html

A l’honneur sur le site « J’ai un pote dans la com »

Le mercredi 31 mars 2021, FranceImmersive a été mise à l’honneur sur le site J’ai un pote dans la com ! Un bel article détaillé a été rédigé pour expliquer le fonctionnement et le but de la plateforme, ainsi que les opportunités offertes par les technologies employées sur la plateforme.

« Depuis 1 an, les marques doivent réinventer de nouvelles manières de communiquer auprès de leurs publics, s’adapter à leurs nouvelles exigences et créer du lien autrement. En ce sens, digitaliser sa stratégie marketing est devenu indispensable dans ce contexte bouleversé par la Covid-19. Selon un rapport publié par HubSpot, 1 entreprise sur 5 va disparaître si elle ne répond pas aux enjeux du digital dans les 3 ans. C’est pourquoi, INERSIO – jeune startup française spécialiste de la réalité virtuelle – a lancé la plateforme France Immersive. Il s’agit de la première plateforme de visite virtuelle en vidéo 360° interactive, dédiée aux entreprises françaises.

France Immersive, une plateforme made in France accessible à tous gratuitement

L’ objectif de ce nouvel outil marketing est double. D’un côté, France Immersive permet aux entreprises de pallier aux annulations des événements en créant du lien avec leurs consommateurs. De l’autre, la plateforme met en lumière leur savoir-faire en prouvant qu’elles fabriquent bien en France !

En plus de leur présence sur la plateforme, les entreprises ont également la possibilité d’exploiter la vidéo immersive dans leur propre stratégie. C’est un moyen simple pour les entreprises de poursuivre leurs activités.

Comment ça marche ?

Afin d’immerger au maximum l’utilisateur au sein de l’univers de la marque et de son lieu de production, France Immersive se base sur de la vidéo 360° interactive.

Plus immersive qu’une simple photo, la vidéo 360° permet à l’individu de se promener au sein de l’entreprise et de naviguer simplement entre les différents espaces. Pour ce faire, des boutons cliquables pour changer de lieux ou aller plus loin à travers des photos sont utilisés, mais aussi des vidéos plates, des process ou encore une voix off.

Ainsi, en se téléportant, au cœur du terroir, des méthodes de fabrication ou d’un lieu de production, l’utilisateur se retrouve plongé dans l’authenticité de l’entreprise ! Il peut découvrir à son rythme l’histoire de la marque, ses savoir-faire et voir les salariés en action de ses propres yeux. Pratique pour comprendre comment et dans quelles conditions les produits sont fabriqués !

La visite virtuelle, véritable relai de croissance

Dans l’industrie, la visite d’une ligne de production permet aux commerciaux d’améliorer le taux de transformation. A titre d’exemple : dans un vignoble, pouvoir se promener grâce à une visite immersive au milieu des vendanges, toute l’année, permet de faire découvrir le terroir et par effet de rebond, d’accroître les ventes.

Pour Marius Fabre, savonnerie familiale, la visite immersive s’est révélée comme une réelle opportunité. Face à l’annulation physique des journées du patrimoine, l’entreprise a organisé une visite en ligne de la savonnerie qui a accueilli plus de 2 500 personnes et 350 ont fait un achat dans la boutique en ligne. En constatant la production, les consommateurs sont beaucoup plus enclins à acheter un ou plusieurs produits. Donc, il existe bien un lien évident entre la conception, la visite et l’achat.

L’immersion, le nouveau moyen de communication

Avec le confinement, les individus ont changé leurs habitudes de consommation, s’éloignant progressivement de l’univers des marques. Grâce à la vidéo immersive, ils peuvent (re)découvrir une marque n’importe où et n’importe quand, dans leur propre confort. A travers des expériences insolites et uniques, les consommateurs se souviennent davantage des marques et renforcent leur relation avec elles. En effet, l’émotionnel est un facteur très important dans leur acte de décision. C’est pourquoi la vidéo immersive permet de capter et retenir efficacement leur attention.

Ce format permet également de (re)nouer une relation de confiance en montrant l’envers du décor. Les consommateurs, de plus en plus soucieux de l’impact de leur consommation, sont à la recherche de transparence afin de choisir un produit en toute connaissance de cause. Par conséquent, la plateforme France Immersive a été pensée comme une vitrine des savoir-faire français. Toutes les visites d’usine sont regroupées sur une seule et même plateforme visant à promouvoir la fabrication française auprès des consommateurs.

En bref

France Immersive a pour ambition de mettre en lumière le savoir-faire français et de faire découvrir la richesse et l’importance de notre tissu industriel. Créée en un temps records, la plateforme d’INERSIO regroupe déjà plus de 25 visites virtuelles. 12 domaines variés sont représentés allant de l’industrie lourde à l’artisanat de pointe en passant par la culture, le tourisme ou encore l’agriculture.

De même, la vidéo 360° permet de maintenir le lien avec les consommateurs tout en se créant une nouvelle clientèle. Dans une ère devenue ultraconnectée, les consommateurs sont à la recherche d’une communication plus authentique. En effet, en créant une expérience unique et proche de la réalité, les consommateurs « vivent » la marque. Ils seront donc plus enclins à prendre une décision d’achat. Ce format permet également d’être transparent en dévoilant notamment ses usines, ce qui permet de développer un discours de l’instant.

Par ailleurs, on estime que d’ici 2025, le marché de la réalité virtuelle s’élèvera à 110 millions de dollars. En outre, elle dépassera largement la télévision ! Alors ? Allez-vous rater le coche ? »

Article rédigé par Léa Pruvoost, le 31 mars 2021.

 

Pour retrouver l’article ou visiter le site de l’auteur, suivez ce lien : https://jai-un-pote-dans-la.com/france-immersive-le-nouvel-outil-marketing-de-video-360-interactive/

Invité dans l’émission Bsmart Écosystème

Thomas Hugues dans son émission Ecosystème interviewe Raynaut Escorbiac (Président de Inersio – FranceImmersive) et William Memlouk (Directeur de la communication de la Haute Ecole de Joaillerie.

Thomas Hugues : « Un nouveau binôme a découvrir tout de suite dans Ecosysteme avec l’entreprise Inersio et son président Raynaut Escorbiac. Bonjour et bienvenue, heureux de vous accueillir. Vous êtes venus pour incarner votre écosystème avec William Memlouk, bonjour, directeur de la communication de la Haute Ecole de Joaillerie. Inersio et cette plateforme Franceimmersive, de quoi s’agit-il ? »

Raynaut Escorbiac : « Il s’agit de la première plateforme de visites des savoir-faire, industrie et territoire français en vidéos 360 interactives. Pour réellement se plonger dans un univers distant et en prendre totalement possession, je dirais. »

TH : « Vous l’avez créé quand cette solution, cette plateforme et avec quelle ambition ? »

RE : « Ça nous a presque été imposé par le Covid, c’est à dire qu’en fait on avait inventé Inersio avec une ambition de dire aux entreprises françaises : promenez-vous avec votre entreprise dans votre poche. Donc c’était dans  des casques, appelé réalité virtuelle mais ce n’était pas de la réalité virtuelle. C’était de la réalité à distance puisque je pouvais me téléporter dans un univers complétement distant. Au moment où le monde et la France s’arrêtent, on se dit : on va faire l’inverse, on va créer, au bénéfice, des entreprises françaises des visites sans que les gens eux mêmes ne se déplacent. Et aujourd’hui voilà, c’est permis sur franceimmersive.com« 

TH : « Donc ça veut dire qu’on peut se balader par exemple, on va parler de la Haute Ecole de Joaillerie dans un instant, mais on peut se balader dans quels univers, dans quelles entreprises ? »

RE : « Dans des univers qui vont vous paraitre tout à fait naturels : culturels, touristiques.. »

TH: « Oui un musée, un site … »

RE : »Voilà. Après je vais aller vers du moins naturel, un vignoble évidemment mais des entreprises — c’est frustrant ça (TH) — alors c’est vrai. »

TH: « On a pas la dégustation en fin de visite » 

(Rires)

RE : « C’est vrai, il faut le faire avec son verre à coté et avec modération toujours évidemment. Donc des vignobles mais aussi une entreprise qui fabrique des objets en silicone dans le sud de la France, des objets, des chaussures, de l’habillement, du textile et des bijoux et également des écoles qui vont pouvoir ouvrir leurs portes à distance puisqu’aujourd’hui on se déplace beaucoup beaucoup moins. »

TH : « Alors on est en pleine actualité William Memlouk parce que la visite virtuelle, grâce à la plateforme franceimmersive, de votre école est possible, c’est là en ce moment. »

Wiliam Memlouk : « C’est ça, ça arrive très bien. D’autant plus que l’on a une école où les visites sont très importantes. On propose des cursus de formations qui sont des métiers de la main, du geste. Ce sont des métiers assez unique, c’est de la joailleries, de la bijouterie. On forme des gemmologues, des polisseurs, des sertisseurs et on a une forte demande des apprenants, futurs apprenants pour visiter nos écoles, s’imprégner des ateliers. Est arrivé l’année dernière, malheureusement, la crise sanitaire donc on s’est posé cette question : comment est-ce que l’on pourrait faire perdurer ces visites la, les prolonger de manière virtuelle. Plusieurs solutions existent, beaucoup en 2D, on a trouvé une seule solution en 3D qui est juste magique, franchement, parce que c’est un vrai prolongement des visites réelles. Et donc on a fait appel à Raynaut, d’autant plus qu’on a une connaissance tous les deux en communs qui m’a conseillé de me tourner vers Franceimmersive. »

TH : « C’est l’écosystème aussi, il y a quelqu’un qui a fait l’interface. Ca veut dire donc là que c’est disponible, l’école elle est rue du Louvre à Paris c’est ça ? — c’est ça exactement — et imaginons, moi je pousse la porte, c’est une visite qui va durer combien de temps alors ? »

WM : « Alors tout dépend du temps que vous prenez pour la réaliser, mais il y a à peu près une dizaine d’espaces et d’ateliers qui sont ouverts, vous vous baladez à 360° au sein des ateliers. Vous voyez les jeunes qui sont en train de travailler, les enseignants qui dispensent leur enseignement. En plus il y a des espèces de petits spots sur lesquels on peut cliquer pour déclencher des vidéos, des petits PDF, documents à disposition des futurs apprenants et la visite peut durer une petite demi-heure me semble-t-il sans que l’on s’y ennuie du tout. »

TH : « Alors ça a supposé quelle préparation ? Alors vous me le direz de votre coté (parle à Raynaut Escorbiac), mais du coté de la Haute Ecole de Joaillerie pour proposer cette visite virtuelle ? Faut accueillir des équipes vidéos j’imagine … »

WM : « Exactement c’est beaucoup de logistique. C’est dessiné un scénario de visite déjà pour raconter une histoire, donc il y a eu le storytelling que l’on a co-écrit avec Raynaut. Et puis, une fois que le storytelling a été écrit on a tourné tout simplement. C’était deux journées de tournage qui se sont passé de façon très limpide avec une superbe équipe de techniciens et puis il a fallu attendre un petit mois pour avoir la version définitive. Avec des allers-retours, enfin voilà comme chaque projet classique. »

TH : « C’est un défi technique ou finalement bon la 3D on maîtrise ? »

RE : « Non c’est pas réellement un défi technique. Ce qui est important c’est de comprendre en amont même de la création de cette plateforme, quels étaient les mécanismes dans notre cerveau qui généraient des envies voir des actes d’achat. Et la vidéo 360 c’est une projection dans un univers distant et la rendre interactive permet de s’approcher vraiment du ROI (« Return On Investment » ou Retour Sur Investissement) d’une visite physique. Et c’était ça en faite, le défi il était plus je dirais presque préparatoire que technique. Ensuite nous chez Inersio, on a fait le choix du « Made in France », je peux vous faire un peu la veste made in France (RE montre l’intérieur de sa veste aux couleurs du drapeau français), elles sont magnifiques. Et on fait le pari du made in France, on fait le pari de l’industrialisation française et de la réindustrialisation française, et on veut, en tout cas on souhaite, on essaye de montrer des savoir-faire, des écoles. Je veux dire la Haute Ecole de Joaillerie c’est cent-cinquante ans de savoir-faire. C’est des métiers inconnus, très méconnus, rue du Louvre, on y passe on ne pense pas que dans ce bâtiment il y a des salles de classe. Et aujourd’hui ça ouvre ses portes gratuitement à qui veut. »

TH : « Donc c’est génial et c’est magique. Vous avez déjà là un certain nombre de nouveaux lieux en perspective puisqu’il y a là la Haute Ecole de Joaillerie, que l’on peut visiter grâce à vous mais qu’est-ce qu’on va pouvoir allez visiter, où allez vous nous emmenez ? »

RE : « Alors je vous en donne un par exemple du télémarketing. Le télémarketing a beaucoup était délocalisé, dans des pays ben… moins cher que les nôtres, et il y a une société qui s’appelle Mars Marketing basée à Marseille, dans le centre ville de Marseille, qui emploient donc des collaborateurs marseillais et qui a fait le choix du local en faite et on va le montrer de l’intérieur puisque c’est leur facteur différenciant d’être sur notre sol et leur process est différent donc on va le montrer en vrai comme si vous vous y promeniez en vrai. »

TH : « Et bien merci Raynaut Escorbiac, merci William Memlouk — merci à vous — d’être venu nous présenter l’écosystème d’Inersio et donc cette plateforme Franceimmersive. »

Podcast : C’est ça la France

Nathalie Schraen-Guirma : « Bonjour Raynaut Escorbiac. Selon un sondage Opinionway, les deux tiers des personnes interrogées estiment avoir augmenté leur consommation de produits français depuis l’épidémie de Covid. Comment vérifier que cela est réellement fait en France ? Vous, vous avez trouvé le moyen d’y répondre.

–  Raynaut Escorbiac : Alors déjà c’est une bonne nouvelle ! À laquelle on pensait déjà avant le drame du Covid et pour laquelle on se battait. Puisqu’en effet quand on a créé Inersio, on l’a fait avec une seule idée, c’était de pouvoir proposer aux chefs d’entreprises, aux directeurs commerciaux, à tout ceux qui voyageaient en fait à l’extérieur de leur base, d’avoir dans leur poche leur entreprise, en ayant accès avec un savoir technologiques particulier, puisqu’on filme en vidéo 360 que nous rendons interactives. Et le Covid nous a encouragé à accentuer cette diversification Puisqu’en fait on a créé cette plateforme, Franceimmersive, qui permet maintenant de voir en ligne des entreprises à savoir-faire français. Qui produisent en France. Parce que c’est ça que vous soulevez, c’est la difficulté de comprendre où est la limite.

Nathalie Schraen-Guirma : Exactement ! Alors là on voit tout vous voulez dire ? C’est à dire que vraiment c’est de la visite guidée ? Faites nous rêver d’ailleurs, qu’est-ce qu’on peut voir ? Des chocolateries ? Du savon de Marseille ? De la grosse industrie ? Alors on va où avec Franceimmersive ?

Raynaut Escorbiac : Alors exactement, tout ce que vous avez raconté se trouve déjà sur Franceimmersive. Allez, je vous fais rêver dans un vignoble directement ? Vous allez le voir comme il est, c’est à dire que vous allez le voir filmé pendant les vendanges par exemple ou le traitement de la vigne. On va aller filmer dans le chai. On va quand même un petit peu scénariser, on ne filme pas tel que c’est mais on va un peu scénariser avec les collaborateurs de l’entreprise en général et on va filmer en 360. Ce qu’il y a de rigolo avec une caméra 360 c’est qu’on voit tout, et les défauts ! Et moi je pense que « les défauts » de l’industrie prouvent aussi sa présence sur notre sol. Du coup c’est un espèce d’outil super marketing qui finalement vient aussi contrecarré le super marketing.

Nathalie Schraen-Guirma : Oui oui, c’est une manière de prouver que c’est pas un semblant de fabrication, c’est vraiment fabriqué sur place. Il y a tout.

Raynaut Escorbiac : Exactement, par exemple une chocolaterie, quand on fait un film institutionnel on va avoir de très très belles images assez léchées, sur les chocolats, sur les mains peut-être même des collaborateurs de l’entreprise. Nous on filme ce que l’œil voit. Donc on va voir des machines, des gens sur des machines, des process, et puis s’il y a du chocolat qui déborde un peu du moule, on le voit aussi et ça rend vivant. En faite, c’est une vraie visite.

Nathalie Schraen-Guirma : Comment les entreprises ont accueilli cette plateforme ? Et d’ailleurs elles sont nombreuses aujourd’hui ? 

Raynaut Escorbiac : Alors, elles l’accueillent plutôt favorablement. Après la problématique c’est qu’il y a quand même un coût parce que comme je vous le raconte c’est de la vidéo 360. Moi j’ai des équipes spécialisées dans la vidéo, des scénaristes, donc il y a quand même un travail préalable à réaliser et ensuite un gros travail technique à réaliser. Nombreuses, pas assez je dirais. Parce que c’est nouveau premièrement, et deuxièmement parce qu’il faut un temps de réalisation. Je peux vous citer des exemples qu’on est en train de réaliser pour des écoles. Par exemple une école de joaillerie à Paris qui est magnifique, en plein cœur de Paris, qui aujourd’hui est bloquée parce qu’elle ne peut pas faire de journées portes ouvertes. On peut réaliser des films immersifs dans différents domaines d’activité par exemple pour des carrières, les carrières c’est hyper méconnus.

Nathalie Schraen-Guirma : Ça prend combien de temps pour vous justement si on va visiter une carrière, sur place prendre assez d’images pour nous proposer une visite en 360 degrés ? Combien de temps de réalisation ?  

Raynaut Escorbiac : En projet global faut compter à peu près entre 1 et 2 mois.

Nathalie Schraen-Guirma : Ah quand même ! Donc c’est un budget, parce qu’il faut rappeler que c’est gratuit pour nous ? C’est accessible à tous gratuitement, pour le public.

Raynaut Escorbiac : C’est exact, pour les visiteurs. Parce qu’en fait le but, c’est de montrer que par la visite, l’entreprise acquiert un peu de ROI (« Return On Investment » ou Retour Sur Investissement) que ce soit par la notoriété, que ce soit quand elle fait du retail : un lien vers son site web. Donc on va augmenter le panier moyen, accroître sa visibilité. Dans du B2B, on fait pas mal de films immersifs dans du B2B, on va accroitre son taux de transformation en faisant visiter son entreprise. Un peu comme une visite physique fait partie d’un process de vente, aujourd’hui la visite immersive intègre le processus de vente à distance donc c’est un peu plus simple.

Nathalie Schraen-Guirma : Donc il faut faire comprendre justement à ces entreprises, ce que peut apporter une plateforme comme Franceimmersive. Ca permet effectivement de montrer que les produits sont bien faits en France, de valoriser les savoir-faire, artisanaux, ancestraux. Alors il faut le dire, cette plateforme vous l’avez quand même créé en un temps record.

Raynaut Escorbiac : [rigole] C’est gentil, c’est vrai on a beaucoup travaillé. On s’y est mis, comment dire, mais enfin c’est un peu le light motif des chefs d’entreprise. On est contraint de rebondir. On s’y est mis quand on a été confiné, quand on a été confiné nous on proposait des visites immersives dans les casques. Parce qu’en faite dans les casques, c’est un véritable outil de téléportation. C’était un peu comme si j’inventais la voiture volante et que je devais finalement fabriquer des voitures roulantes, vous voyez ? Et bien c’était un peu pareil. Et finalement on a compris qu’en ligne, ce qu’il y avait d’intéressant c’est que le public s’élargissait considérablement même si on perdait un peu le côté téléportation, on gardait le côté découverte ! Et alors il se trouve qu’en plus ça a été accompagné par comme vous l’avez dit tout à l’heure, par comme un engouement particulier pour le « made in France », et aujourd’hui visiter une entreprise qui fabrique des luminaires ou des produits en silicone, voilà, le français aime bien. Moi personnellement j’aimais bien les usines et – là encore plus -. C’est fabuleux de rentrer dans des secrets de fabrication des usines. Aujourd’hui il y a aussi un mouvement qui participe à la réindustrialisation de la France, ou en tout cas de stopper notre désindustrialisation. Moi je pense que en tout cas, nous on s’inscrit dans cette démarche car nous ne réalisations que des visites d’entreprises françaises.

Nathalie Schraen-Guirma : Alors pour ceux qui nous écoutent, comment retrouver ces visites virtuelles ? 

Raynaut Escorbiac : Vous allez tout simplement sur franceimmersive.com et il y a un petit moteur de recherche vous allez voir, c’est rangé par catégories et on va pouvoir aussi voyager parce que ça marche aussi pour les villes, pour les lieux touristiques, pour les terroirs. Et après quand on est féru on va trouver des industries, des savoir-faire vous l’avez dit des savoir-faire ancestraux. »

On parle de nous dans « La quotidienne »

« – Vous n’êtes pas la seule à aller dans les ateliers puisque désormais on peut tous le faire, au moyen de visites virtuelles.

– Il y a Franceimmersive qui est un site, qui a décidé non seulement sur les entreprises mais également sur des endroits du patrimoine, sur des endroits ludiques à découvrir. Et sur les entreprises ils proposent quelques visites. Alors ça va être long à se mettre en place parce qu’il faut tourner ces visites virtuelles avant de les mettre en ligne. Forcément ça va se développer, surtout en ce moment. Moi je trouve que c’est très intelligent parce que ça permet de découvrir justement le coté éthique, comment travaillent les entreprises qui sont en France et qui font du « made in France ». »

Interview de Raynaut Escorbiac chez BFM Business

Ce mercredi 25 novembre, Raynaut Escorbiac, fondateur d’Inersio, était l’invité de BFM Business pour présenter le concept de Franceimmersive et son intérêt auprès des entreprises Françaises ! 

« – Raynaut Escorbiac bonjour, vous faisiez déjà des visites de territoires, des visites de savoir-faire; vous dites : en deux mois je vais créer une plateforme de visite d’entreprises.

– Alors c’est étonnant mais enfin un peu comme tous les chefs d’entreprises, on a été obligé de réfléchir plus que d’habitude je dirais, et au moment de la pandémie, du confinement, nous proposions auparavant en effet que les entreprises se promènent avec leur authenticité dans leur poche et on a retourné le modèle pour créer la plateforme franceimmersive.com au profit des savoir faire français et on a tout redéveloppé sur cette plateforme pour pouvoir se promener dans des entreprises françaises, des savoir-faire français, des territoires français.

Par exemple des vignobles ce genre de produit, la façon dont on le fait, ce genre de site. Mais quoi d’autre ?

– En effet l’idée c’était de créer quelque chose qui apporte une performance business à nos clients. Le vignoble quand on s’y promène réellement, on achète plus que de raison, on comprend l’histoire du vignoble, on comprend  l’histoire de ce vignoble de ce vin et on a envie de consommer du coup – avec modération bien sûr – mais en tout cas on en achète, on le stock, on le fait vieillir ou ce que l’on veut. Mais c’est vrai pour tout le monde. Je vais vous prendre un exemple qui parlera moins. Par exemple, je fabrique des objets en silicone dans une usine du sud de la France, j’ai une centaine de salariés et quand je fais visiter cette entreprise – dixit le chef de l’entreprise – « mon taux de transformation est de 100% sur ce prospect là ». Le prospect visite et il voit les process.

Et alors votre pari c’est que si on visite l’entreprise de manière immersive, avec un casque de réalité virtuelle par exemple, qu’on voit l’entreprise, les salariés, qu’on a des interactions avec eux à travers la visite, derrière on peut transformer en achetant ?

– Oui, alors Franceimmersive a permis cette chose là. C’est à dire que le modèle maintenant par exemple pour du retail, prenons l’exemple du savon de Marseille. Le savon de Marseille français, il se trouve qu’il y a un process de fabrication qui est long. C’est pourquoi il est plus cher qu’un savon dit « de Marseille » et externe à la France. Ce process de fabrication, quand je le visite je le comprends donc sur franceimmersive.com on va pouvoir se promener dans un des savonniers. C’est de la vidéo 360 interactive, a un moment donné j’arrive dans la boutique de l’usine et là je suis connecté au site de vente en ligne de ce fabricant qui va pouvoir upgrader sa performance.

C’est gratuit pour la visite de la plateforme ?

– Oui absolument !

Comment vous vous rémunérez du coup ?

-C’est mon client final, c’est à dire l’entreprise, qui elle est cliente d’Inersio et de Franceimmersive. Pour le visiteur c’est gratuit.

C’est lui qui va payer le tournage et après un petit forfait d’abonnement ?

– C’est exactement ça.

D’accord. Et ça peut couter combien ? Aller je suis une entreprise, j’ai une vingtaine de salariés, je veux faire découvrir nos produits aux clients, je vous passe un coup de fil, et ça coûte combien ?

– Alors, évidemment ça va beaucoup dépendre. On a fait des films immersifs par exemple pour une marque qui fabrique des bijoux, qui est mondialement connu. Qui les fabrique en Ardèche mais ils ont plusieurs sites de production. Les Georgettes, ils fabriquent en Ardèches la joaillerie et le cuir à Rennes. Il va falloir qu’on aille tourner sur ces sites, parce que c’est de la vidéo.

C’est à dire que c’est quoi ? Quelques millier d’euros ?

– Oui c’est dans ces prix là. Autour [du prix] d’un film institutionnel bien fait. C’est de l’ordre de ce prix là, c’est pas beaucoup plus cher.

D’accord, et après l’abonnement mensuel ? 

– Oui l’abonnement c’est environ 10% de ce prix là.

Pour être sur la plateforme de franceimmersive ?

– Oui exactement »

 

Interview sur Europe 1

Raynaut Escorbiac était l’invité d’Elisabeth Assayag et Emmanuel Duteil dans l’émission « La France bouge » sur Europe 1!
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Elisabeth Assayag : « Alors en attendant de pouvoir voyager, on pourrait aussi rester assis confortablement sur son canapé et visiter ce qu’on a nous de précieux et nos richesses françaises grâce à Franceimmersive. Bonjour Raynaut Escorbiac.

Raynaut Escorbiac : Bonjour !

E.A : Merci d’avoir accepté l’invitation d’Europe 1. Alors vous, il y a 2 ans et demi vous avez créé Inersio, des visites d’entreprises françaises, pour découvrir leurs savoir-faire grâce à la réalité virtuelle donc grâce à un casque de réalité virtuelle. Pendant le premier confinement c’était plus compliqué l’activité avec le casque, vous vous êtes dit « on doit changer ». Vous avez ce qu’on appelle : pivoté, et vous avez transformé votre plateforme au profit des savoir-faire et des terroirs français c’est comme ça que ça s’appelle : Franceimmersive. Racontez nous ce que l’on découvre avec vous et grâce à vous.

R.E : Alors en effet, l’idée de base c’était plutôt le tourisme industriel et surtout permettre aux entreprises françaises de se promener avec dans leur poche, toujours, leur authenticité, leur savoir-faire, leur outil de production et pour les communes : leur commune. Donc c’était plutôt une exportation de nos savoir-faire vers l’extérieur. Extérieur qui ne pouvait être qu’un extérieur départemental uniquement. Et avec un mécanisme de vidéos en 360° interactives. Si je vous donne un exemple concret par rapport au tourisme, la Camargue, l’office du tourisme des Saintes-Maries-de-la-Mer était parti en Corée lors d’un salon international, avec les Saintes-Maries-de-la-Mer dans leur poche pour faire visiter aux coréens et ainsi leur donner envie de venir.

Emmanuel Duteil : Et là justement au moment où on ne peut plus voyager, c’est le drame. Mais c’est un sacré palliatif. On peut quand même quasiment préparer nos sorties de demain grâce à ça. Ca permet presque de faire une pré-visite pour savoir ou pas si on a envie d’y aller.

R.E : Exactement, en faite vous avez raison Elisabeth, on a pivoté au moment du premier confinement en retournant le modèle. C’est à dire qu’on s’est dit, on exportait nos visites immersives. En fait, on va les agréger sur une plateforme unique pour faire visiter le savoir-faire, les outils de production, l’industrie et les territoires français donc on l’a nommé Franceimmersive.com et ainsi on peut visiter des lieux, le carnaval de Nice par exemple ou d’autres lieux mais également pleins de …

E.A : …Des ateliers, des usines, …

R.E : C’est ça.

E.A : La fabrique de savon, Marius Fabre par exemple à Marseille. Ca marche bien ?

R.E : C’est exceptionnel parce qu’en vrai le tourisme industriel a le vent en poupe depuis longtemps. Le « made in France », alors il se trouve que la grande famille du « made in France » se regroupe. Alors ça, ça fait du bien, parce qu’on promet tous un peu ça depuis longtemps et le confinement nous aide. Enfin si on doit être positif.

E.D : Mais il faut il faut ! Il faut qu’il y ait des avantages quand même.

(Rires)

R.E : Et du coup en effet ça cartonne parce qu’en vérité …

E.A : Quand vous dites « ça cartonne » ça veut dire quoi ? Concrètement

 R.E : Si je prends l’aspect pour mon client, faire visiter son outil de production ou son authenticité, c’est la garantie de plus vendre, de mieux vendre, d’avoir des indicateurs de performance upgradés. Donc, aujourd’hui comme on est tous bloqué car confiné, on ne peut plus faire visiter. Vous avez cité, Marius Fabre. Marius Fabre c’est 12 000 visiteurs par an, c’est 0 cette année, ou presque.

E.D : Moi ça me coûte combien si j’ai envie? Je crois que c’est gratuit c’est ça ?

R.E : Alors vous Emmanuel c’est gratuit, vous Elisabeth aussi. Celui qui paie, c’est évidemment l’entreprise ou le client final.

E.A : C’est votre client qui paie pour nous permettre à nous de le voir gratuitement. Jean-François Rial a une question pour vous.

Jean-François Rial : Oui, votre modèle économique c’est quoi ? C’est à dire que vous faites payer l’entreprise visitée au nombre de clics ? Ca marche comment ?

R.E : On est dans nos premières années de vie, alors je ne peux pas encore prétendre à des clics par milliers. Le modèle économique aujourd’hui — oui ça a 3mois (E.A) — Franceimmersive a à peu près 3 mois Inersio a 2 ans et demi.  Et du coup aujourd’hui l’entreprise paie et il y a un petit abonnement à la suite et nous sommes déjà rentable comme startup. C’est un modèle qui est plébiscité parce qu’en effet c’est un palliatif à la visite physique. Mais je dirais, si encore une fois je prends un peu de positif, j’espère quand même que nos déplacements entre guillemets inutiles, en tant que chefs d’entreprise on se déplace quand même souvent inutilement pour visiter un prospect un fournisseur, etc. on pourra peut-être contourner dans certains cas ces déplacements inutiles et faire du bien déjà à soit et à la planète dans un deuxième temps. Et préparer un voyage par exemple c’est génial parce que rien ne remplace un voyage.

E.A : Rien ne remplace un voyage. Mais en tout cas merci à vous Raynaut Escorbiac pour cette solution palliative, j’ai envie de dire, vous êtes le fondateur de Franceimmersive.

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