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Invité dans l’émission Bsmart Écosystème

Thomas Hugues dans son émission Ecosystème interviewe Raynaut Escorbiac (Président de Inersio – FranceImmersive) et William Memlouk (Directeur de la communication de la Haute Ecole de Joaillerie.

Thomas Hugues : « Un nouveau binôme a découvrir tout de suite dans Ecosysteme avec l’entreprise Inersio et son président Raynaut Escorbiac. Bonjour et bienvenue, heureux de vous accueillir. Vous êtes venus pour incarner votre écosystème avec William Memlouk, bonjour, directeur de la communication de la Haute Ecole de Joaillerie. Inersio et cette plateforme Franceimmersive, de quoi s’agit-il ? »

Raynaut Escorbiac : « Il s’agit de la première plateforme de visites des savoir-faire, industrie et territoire français en vidéos 360 interactives. Pour réellement se plonger dans un univers distant et en prendre totalement possession, je dirais. »

TH : « Vous l’avez créé quand cette solution, cette plateforme et avec quelle ambition ? »

RE : « Ça nous a presque été imposé par le Covid, c’est à dire qu’en fait on avait inventé Inersio avec une ambition de dire aux entreprises françaises : promenez-vous avec votre entreprise dans votre poche. Donc c’était dans  des casques, appelé réalité virtuelle mais ce n’était pas de la réalité virtuelle. C’était de la réalité à distance puisque je pouvais me téléporter dans un univers complétement distant. Au moment où le monde et la France s’arrêtent, on se dit : on va faire l’inverse, on va créer, au bénéfice, des entreprises françaises des visites sans que les gens eux mêmes ne se déplacent. Et aujourd’hui voilà, c’est permis sur franceimmersive.com« 

TH : « Donc ça veut dire qu’on peut se balader par exemple, on va parler de la Haute Ecole de Joaillerie dans un instant, mais on peut se balader dans quels univers, dans quelles entreprises ? »

RE : « Dans des univers qui vont vous paraitre tout à fait naturels : culturels, touristiques.. »

TH: « Oui un musée, un site … »

RE : »Voilà. Après je vais aller vers du moins naturel, un vignoble évidemment mais des entreprises — c’est frustrant ça (TH) — alors c’est vrai. »

TH: « On a pas la dégustation en fin de visite » 

(Rires)

RE : « C’est vrai, il faut le faire avec son verre à coté et avec modération toujours évidemment. Donc des vignobles mais aussi une entreprise qui fabrique des objets en silicone dans le sud de la France, des objets, des chaussures, de l’habillement, du textile et des bijoux et également des écoles qui vont pouvoir ouvrir leurs portes à distance puisqu’aujourd’hui on se déplace beaucoup beaucoup moins. »

TH : « Alors on est en pleine actualité William Memlouk parce que la visite virtuelle, grâce à la plateforme franceimmersive, de votre école est possible, c’est là en ce moment. »

Wiliam Memlouk : « C’est ça, ça arrive très bien. D’autant plus que l’on a une école où les visites sont très importantes. On propose des cursus de formations qui sont des métiers de la main, du geste. Ce sont des métiers assez unique, c’est de la joailleries, de la bijouterie. On forme des gemmologues, des polisseurs, des sertisseurs et on a une forte demande des apprenants, futurs apprenants pour visiter nos écoles, s’imprégner des ateliers. Est arrivé l’année dernière, malheureusement, la crise sanitaire donc on s’est posé cette question : comment est-ce que l’on pourrait faire perdurer ces visites la, les prolonger de manière virtuelle. Plusieurs solutions existent, beaucoup en 2D, on a trouvé une seule solution en 3D qui est juste magique, franchement, parce que c’est un vrai prolongement des visites réelles. Et donc on a fait appel à Raynaut, d’autant plus qu’on a une connaissance tous les deux en communs qui m’a conseillé de me tourner vers Franceimmersive. »

TH : « C’est l’écosystème aussi, il y a quelqu’un qui a fait l’interface. Ca veut dire donc là que c’est disponible, l’école elle est rue du Louvre à Paris c’est ça ? — c’est ça exactement — et imaginons, moi je pousse la porte, c’est une visite qui va durer combien de temps alors ? »

WM : « Alors tout dépend du temps que vous prenez pour la réaliser, mais il y a à peu près une dizaine d’espaces et d’ateliers qui sont ouverts, vous vous baladez à 360° au sein des ateliers. Vous voyez les jeunes qui sont en train de travailler, les enseignants qui dispensent leur enseignement. En plus il y a des espèces de petits spots sur lesquels on peut cliquer pour déclencher des vidéos, des petits PDF, documents à disposition des futurs apprenants et la visite peut durer une petite demi-heure me semble-t-il sans que l’on s’y ennuie du tout. »

TH : « Alors ça a supposé quelle préparation ? Alors vous me le direz de votre coté (parle à Raynaut Escorbiac), mais du coté de la Haute Ecole de Joaillerie pour proposer cette visite virtuelle ? Faut accueillir des équipes vidéos j’imagine … »

WM : « Exactement c’est beaucoup de logistique. C’est dessiné un scénario de visite déjà pour raconter une histoire, donc il y a eu le storytelling que l’on a co-écrit avec Raynaut. Et puis, une fois que le storytelling a été écrit on a tourné tout simplement. C’était deux journées de tournage qui se sont passé de façon très limpide avec une superbe équipe de techniciens et puis il a fallu attendre un petit mois pour avoir la version définitive. Avec des allers-retours, enfin voilà comme chaque projet classique. »

TH : « C’est un défi technique ou finalement bon la 3D on maîtrise ? »

RE : « Non c’est pas réellement un défi technique. Ce qui est important c’est de comprendre en amont même de la création de cette plateforme, quels étaient les mécanismes dans notre cerveau qui généraient des envies voir des actes d’achat. Et la vidéo 360 c’est une projection dans un univers distant et la rendre interactive permet de s’approcher vraiment du ROI (« Return On Investment » ou Retour Sur Investissement) d’une visite physique. Et c’était ça en faite, le défi il était plus je dirais presque préparatoire que technique. Ensuite nous chez Inersio, on a fait le choix du « Made in France », je peux vous faire un peu la veste made in France (RE montre l’intérieur de sa veste aux couleurs du drapeau français), elles sont magnifiques. Et on fait le pari du made in France, on fait le pari de l’industrialisation française et de la réindustrialisation française, et on veut, en tout cas on souhaite, on essaye de montrer des savoir-faire, des écoles. Je veux dire la Haute Ecole de Joaillerie c’est cent-cinquante ans de savoir-faire. C’est des métiers inconnus, très méconnus, rue du Louvre, on y passe on ne pense pas que dans ce bâtiment il y a des salles de classe. Et aujourd’hui ça ouvre ses portes gratuitement à qui veut. »

TH : « Donc c’est génial et c’est magique. Vous avez déjà là un certain nombre de nouveaux lieux en perspective puisqu’il y a là la Haute Ecole de Joaillerie, que l’on peut visiter grâce à vous mais qu’est-ce qu’on va pouvoir allez visiter, où allez vous nous emmenez ? »

RE : « Alors je vous en donne un par exemple du télémarketing. Le télémarketing a beaucoup était délocalisé, dans des pays ben… moins cher que les nôtres, et il y a une société qui s’appelle Mars Marketing basée à Marseille, dans le centre ville de Marseille, qui emploient donc des collaborateurs marseillais et qui a fait le choix du local en faite et on va le montrer de l’intérieur puisque c’est leur facteur différenciant d’être sur notre sol et leur process est différent donc on va le montrer en vrai comme si vous vous y promeniez en vrai. »

TH : « Et bien merci Raynaut Escorbiac, merci William Memlouk — merci à vous — d’être venu nous présenter l’écosystème d’Inersio et donc cette plateforme Franceimmersive. »

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